Coronavirus : quelles conséquences sur le marché immobilier sur le secteur du commerce

  • Quelles sont les conséquences immobilières de l’épidémie de coronavirus sur le secteur du commerce ?

Dans les localisations les plus centrales, les loyers devraient être résilients. Inversement, des ajustements à la baisse sont attendus dans les emplacements secondaires. Cette tendance, déjà observée depuis quelques années, devrait donc se renforcer. En termes d’investissement, nous attendons un ralentissement des transactions, jusqu’au retour à la normale.

Compte tenu de ce qui précède, la valeur des murs de commerce pourrait être affectée dans les mois qui viennent. L’ampleur et la durée de ce phénomène restent à apprécier en fonction des conditions de sortie du confinement et du rythme de reprise de l’activité. Dans un tel contexte, il est primordial de garder à l’esprit les fondamentaux immobiliers des actifs détenus : localisation, zone de chalandise (zone géographique d’où provient la majorité des consommateurs), demande potentielle et pouvoir d’achat. Ces derniers critères sont les facteurs de la performance à long terme, et restent plus déterminants que la crise actuelle, aigüe mais ponctuelle.

  • Un appel lancé aux bailleurs pour aider les petites entreprises. Quelle est la position de l’IMMOBILIERE D’ENTREPRISE ?

Nous continuons à accompagner nos clients locataires, en fonction de leur situation particulière et des circonstances exceptionnelles. En tant qu’acteur responsable de l’économie, nous portons une attention particulière aux locataires dont l’activité est complètement interrompue par la réglementation, dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus COVID-19.

A ce stade, les associations et fédérations représentatives des bailleurs ont précisé les mesures à adopter pour répondre à cet objectif. Concernant les TPE et les PME appartenant à l’un des secteurs dont l’activité est interrompue en application du I de l’article 1er de l’arrêté du 15 mars 2020, notamment les commerces non alimentaires et les restaurants, le recouvrement des loyers et charges est suspendu à partir du 1er avril 2020, jusqu’à la levée de cet arrêté. Lorsque l’activité reprendra, ces loyers et charges feront l’objet de différés de paiement ou d’étalements sans pénalité ni intérêts de retard, voire d’annulation, selon la situation des entreprises en question.

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